... Voilà le constat tiré de l'étude Weber Shandwick / The Economist Intelligence Unit sur la base d'une étude portant sur un panel de plus de 700 de cadres dirigeants d'entreprises dans 62 pays (la version complète en anglais est accessible ici). 7 dirigeants sur 10, une preuve que la question du management de la réputation dont une part croissante se joue sur internet, même si on a déjà dénoncé ici même la confusion qui consiste à considérer qu'il existe une réputation online et une réputation offline. La mauvaise nouvelle ? Ils ne sont que 10% à penser que les blogueurs sont des "faiseurs" de réputation. La conclusion de l'étude propose une liste de 15 "réalités", assorties de 15 règles pour améliorer la gestion de la réputation de son entreprise.
Les principales conclusions de l'étude :
Les principales conclusions de l'étude :
- 67% des sondés considèrent qu'internet peut menacer la réputation de leur entreprise
- 98% des sondés considèrent qu'internet impact la réputation des entreprises mais seulement 57% estiment qu'internet suffit pour évaluer la réputation d'une entreprise
- La majorité des dirigeants sondés accordent plus d'attention à la réputation de leur entreprise que le leur réputation personnelle (c'est très dicutable puisque le critère retenu était de faire une recherche sur son nom... plutôt rassurant de découvrir que les cadres dirigeants ne sont pas des êtres narcissiques qui passent leurs journées à se googliser !)
- 100% des patrons (CEOs) sont préoccupés par la réputation de leur entreprise mais ne considèrent pas celle-ci comme menacée, contrairement à leurs subordonnés
- Les cadres s'intéressent beaucoup à la "réputation" de leurs concurrents et profitent des nombreuses sources d'informations disponibles (feedback clients, insights...)
- Les sondés attribuent un impact plus important aux médias traditionnels dans leur réputation
- Le site corporate de l'entreprise est un élément clé, même s'il est avant tout considéré comme imperatif d'en posséder un
Les risques identifiés par les top managers :
- Les fuites (41%)
- Les critiques d'employés ou d'anciens salariés (41%) - l'executive summury ajoute même qu'avec les plans sociaux et la crise, les détracteurs seront encore plus nombreux et actifs -
- Les emails qui se perdent (87%)
Les solutions envisagées :
- Tenir compte et gérer le climat social (46%) - l'étude évoque les études de satisfaction internes - car les salariés motivés et impliqués sont les meilleurs avocats et les plus brillants ambassadeurs d'une entreprise, des sentinels de la réputations autonomes et convaincus
- Veiller aux commentaires sur l'entreprise dans les médias traditionnels (42%)
- Veiller aux commentaires sur la toile (38%)
- Seulement 10% des cadres considèrent les blogs comme un vecteur de réputation qu'il est important de prendre en compte
Source : Blogs et IE
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