Les labo HP viennent de publier une étude statistique très sérieuse sur le phénomène de dispertion virales des actualités via la plateforme Digg. Elle montre l’interdépendance entre le facteur popularité et le facteur nouveauté d’une news (ils ont étudié des milliers de « stories »).
Cette analyse constitue une première car elle fournit des informations empiriques sur la dispersion virale à une échelle très importante : les comportement d’un million d’utilisateurs de Digg a été ausculté. De plus, l’étude complète les analyses en psychologie comportementale menées sur des individus ou de petits groupes de manière expérimentale.
Le principal constat est le suivant : la diffusion d’un message sur le principe du bouche-à-oreille devrait être une fonction exponentielle (plus il y a de personnes qui connaissent une news, plus il y a de relais potentiels). Une personne identifie une histoire, la propose, d’autres personnes la découvrent et si elles la trouvent intéressante, elles la relayent. La question est donc de savoir, dans cette évaluation intuitive de l’intérêt d’une news, quel est le poids du facteur temps. On se doute qu’il est important, une actu d’avant-hier n’est plus une actu et on lit rarement le journal de l’avant veille (sauf raison précise).
Le fait est qu’en moyenne, le délais au delà duquel une news perd son attractivité et sa capacité à être relayée, est de 69 minutes. Une heure de croissance… pour ensuite devenir une longue traine (Long Tail) assez classique. Une nuance cependant, la thématique de la news est déterminante sur la durabilité de l’attention. Après ça, comment dire qu’on ne vit pas dans un monde d’instantanéité et d’immédiateté. Tout a une date de péremption, pour une actu sur Digg, c’est donc une heure, mieux vaut bien la choisir.
Dans une perspective de marketing viral ou buzz marketing, cette étude souligne l’importance fondamentale du timing qui devient un aspect déterminant de la stratégie ainsi qu’un critère pertinent d’évaluation d’une action de communication virale.
Pour obtenir l'étude complète c'est par ici.
Cette analyse constitue une première car elle fournit des informations empiriques sur la dispersion virale à une échelle très importante : les comportement d’un million d’utilisateurs de Digg a été ausculté. De plus, l’étude complète les analyses en psychologie comportementale menées sur des individus ou de petits groupes de manière expérimentale.
Le principal constat est le suivant : la diffusion d’un message sur le principe du bouche-à-oreille devrait être une fonction exponentielle (plus il y a de personnes qui connaissent une news, plus il y a de relais potentiels). Une personne identifie une histoire, la propose, d’autres personnes la découvrent et si elles la trouvent intéressante, elles la relayent. La question est donc de savoir, dans cette évaluation intuitive de l’intérêt d’une news, quel est le poids du facteur temps. On se doute qu’il est important, une actu d’avant-hier n’est plus une actu et on lit rarement le journal de l’avant veille (sauf raison précise).
Le fait est qu’en moyenne, le délais au delà duquel une news perd son attractivité et sa capacité à être relayée, est de 69 minutes. Une heure de croissance… pour ensuite devenir une longue traine (Long Tail) assez classique. Une nuance cependant, la thématique de la news est déterminante sur la durabilité de l’attention. Après ça, comment dire qu’on ne vit pas dans un monde d’instantanéité et d’immédiateté. Tout a une date de péremption, pour une actu sur Digg, c’est donc une heure, mieux vaut bien la choisir.
Dans une perspective de marketing viral ou buzz marketing, cette étude souligne l’importance fondamentale du timing qui devient un aspect déterminant de la stratégie ainsi qu’un critère pertinent d’évaluation d’une action de communication virale.
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