Voici une polémique riche d’enseignements pour ceux qui ont, sont ou vont communiquer avec des blogueurs. Il s’agit de l’histoire de eBay et de son agence qui ont tenté de faire monter le buzz autour de leur nouvelle (et excellente) campagne publicitaire. Comment ? En achetant du publi-redactionnel auprès de blogueurs connus. Le résultat, un effet boomerang violent. Il fallait un précédent, le voilà.
Ce qui est intéressant, outre le débat qui est passionnant en lui-même, posant à la fois la question de la crédibilité journalistique de l’UGC et celle de l’économie des blogs, c’est que ce n’est pas eBay qui fait l’objet d’attaques mais l’agence. L’effet fusible comme l’analysent François et Emmanuel : l’agence est clouée au pilori tandis que le client de l’opération est presque totalement épargné par la polémique. Pour prolonger le débat, je crois que ce précédent va lancer une série, la blogosphère adorant les modes. Après le petit jeu des xxx-like (digg-like, youtube-like…) et des classements (en influence, audience, autorité, recommandations…) on peut s’attendre à celle de la dénonciation des sollicitations de communicants, MRY avait d’ailleurs ouvert le bal il y a peu, quant à Dark planeur il n’avait pas raté Deedee.
En conclusion, ça plaide pour beaucoup de prudence : il faut prendre la peine de connaître les blogueurs auquels on s’adresse (des personnes avant tout…). Avec Laurent Gloaguen (Embruns), mieux vaut être prudent... Un copier-coller c’est si vite arrivé. Mais d’ailleurs, c’est une agence de publicité qui est à l’origine de la gaffe... Les blogs, à 250€ le billet, c’est de l’espace publicitaire pas cher, mais qui peut coûter très cher.
Heureusement que certains arrivent à dédramatiser, notamment Ouriel de Techcrunch.
Ce qui est intéressant, outre le débat qui est passionnant en lui-même, posant à la fois la question de la crédibilité journalistique de l’UGC et celle de l’économie des blogs, c’est que ce n’est pas eBay qui fait l’objet d’attaques mais l’agence. L’effet fusible comme l’analysent François et Emmanuel : l’agence est clouée au pilori tandis que le client de l’opération est presque totalement épargné par la polémique. Pour prolonger le débat, je crois que ce précédent va lancer une série, la blogosphère adorant les modes. Après le petit jeu des xxx-like (digg-like, youtube-like…) et des classements (en influence, audience, autorité, recommandations…) on peut s’attendre à celle de la dénonciation des sollicitations de communicants, MRY avait d’ailleurs ouvert le bal il y a peu, quant à Dark planeur il n’avait pas raté Deedee.
En conclusion, ça plaide pour beaucoup de prudence : il faut prendre la peine de connaître les blogueurs auquels on s’adresse (des personnes avant tout…). Avec Laurent Gloaguen (Embruns), mieux vaut être prudent... Un copier-coller c’est si vite arrivé. Mais d’ailleurs, c’est une agence de publicité qui est à l’origine de la gaffe... Les blogs, à 250€ le billet, c’est de l’espace publicitaire pas cher, mais qui peut coûter très cher.
Heureusement que certains arrivent à dédramatiser, notamment Ouriel de Techcrunch.
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