Le prix Pulitzer pourra aussi récompenser des articles sur le web nous apprenait hier L'Expansion. Faut-il y voir le signe d'un changement d'ère ? Symboliquement oui, même si je ne suis pas aussi optimiste à court terme que Didier Durand de Media & Tech qui y voit la fin de la guerre entre médias online et offline.
Il est incontestable que cette annonce témoigne du fait qu’on accorde de plus en plus de crédibilité aux médias online. Pourtant, et malgré cette porte ouverte, les moyens des rédactions online restent sans comparaison avec ceux de leurs consœurs de la presse papier ou de l’audiovisuel. En matière d’investigation, la différence est encore plus criante avec d’un coté des grands reporters qui “fabriquent” de l’information qui coûte cher et de l’autre des rédactions web qui traitent et recyclent les news de différents canaux : agences de presse, flux... Avec un coût d’acquisition et de traitement beaucoup plus faible.
Au final, la valeur ajouté journalistique que récompense le Pulitzer ne se trouve que trop rarement sur la toile, ou après une première exploitation premium dans les médias traditionnels avec des supports comme la catch-up TV, ou la republication d’articles papier. C'est en tout cas un nouveau champ de bataille qui s'ouvre : après une compétition très orientée sur les Business models, nous entrons peut-être dans une nouvelle phase où la concurrence se fait sur le terrain du journalisme et de l'information. Cette guerre de l'information est aussi celle de l'audience et in fine celle du business des médias online. A ce jeu, on peut penser que le modèle payant à la Mediapart est potentiellement mieux armé pour se battre mais seul l'avenir le dira.
Il est incontestable que cette annonce témoigne du fait qu’on accorde de plus en plus de crédibilité aux médias online. Pourtant, et malgré cette porte ouverte, les moyens des rédactions online restent sans comparaison avec ceux de leurs consœurs de la presse papier ou de l’audiovisuel. En matière d’investigation, la différence est encore plus criante avec d’un coté des grands reporters qui “fabriquent” de l’information qui coûte cher et de l’autre des rédactions web qui traitent et recyclent les news de différents canaux : agences de presse, flux... Avec un coût d’acquisition et de traitement beaucoup plus faible.
Au final, la valeur ajouté journalistique que récompense le Pulitzer ne se trouve que trop rarement sur la toile, ou après une première exploitation premium dans les médias traditionnels avec des supports comme la catch-up TV, ou la republication d’articles papier. C'est en tout cas un nouveau champ de bataille qui s'ouvre : après une compétition très orientée sur les Business models, nous entrons peut-être dans une nouvelle phase où la concurrence se fait sur le terrain du journalisme et de l'information. Cette guerre de l'information est aussi celle de l'audience et in fine celle du business des médias online. A ce jeu, on peut penser que le modèle payant à la Mediapart est potentiellement mieux armé pour se battre mais seul l'avenir le dira.
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