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mercredi 25 février 2009

Réputation online... 7 dirigeants sur 10 s'en préoccupent !

... Voilà le constat tiré de l'étude Weber Shandwick / The Economist Intelligence Unit sur la base d'une étude portant sur un panel de plus de 700 de cadres dirigeants d'entreprises dans 62 pays (la version complète en anglais est accessible ici). 7 dirigeants sur 10, une preuve que la question du management de la réputation dont une part croissante se joue sur internet, même si on a déjà dénoncé ici même la confusion qui consiste à considérer qu'il existe une réputation online et une réputation offline. La mauvaise nouvelle ? Ils ne sont que 10% à penser que les blogueurs sont des "faiseurs" de réputation. La conclusion de l'étude propose une liste de 15 "réalités", assorties de 15 règles pour améliorer la gestion de la réputation de son entreprise.

Les principales conclusions de l'étude :
  • 67% des sondés considèrent qu'internet peut menacer la réputation de leur entreprise
  • 98% des sondés considèrent qu'internet impact la réputation des entreprises mais seulement 57% estiment qu'internet suffit pour évaluer la réputation d'une entreprise
  • La majorité des dirigeants sondés accordent plus d'attention à la réputation de leur entreprise que le leur réputation personnelle (c'est très dicutable puisque le critère retenu était de faire une recherche sur son nom... plutôt rassurant de découvrir que les cadres dirigeants ne sont pas des êtres narcissiques qui passent leurs journées à se googliser !)
  • 100% des patrons (CEOs) sont préoccupés par la réputation de leur entreprise mais ne considèrent pas celle-ci comme menacée, contrairement à leurs subordonnés
  • Les cadres s'intéressent beaucoup à la "réputation" de leurs concurrents et profitent des nombreuses sources d'informations disponibles (feedback clients, insights...)
  • Les sondés attribuent un impact plus important aux médias traditionnels dans leur réputation
  • Le site corporate de l'entreprise est un élément clé, même s'il est avant tout considéré comme imperatif d'en posséder un
Les risques identifiés par les top managers :
  • Les fuites (41%)
  • Les critiques d'employés ou d'anciens salariés (41%) - l'executive summury ajoute même qu'avec les plans sociaux et la crise, les détracteurs seront encore plus nombreux et actifs -
  • Les emails qui se perdent (87%)
Les solutions envisagées :
  • Tenir compte et gérer le climat social (46%) - l'étude évoque les études de satisfaction internes - car les salariés motivés et impliqués sont les meilleurs avocats et les plus brillants ambassadeurs d'une entreprise, des sentinels de la réputations autonomes et convaincus
  • Veiller aux commentaires sur l'entreprise dans les médias traditionnels (42%)
  • Veiller aux commentaires sur la toile (38%)
  • Seulement 10% des cadres considèrent les blogs comme un vecteur de réputation qu'il est important de prendre en compte

Source : Blogs et IE

vendredi 13 juillet 2007

CSR & Mécénat : des grandes causes qui rapportent

Cone, agence spécialisée dans la communication orientée CSR et mécénat, propriétaire du concept de "Cause Branding" publie une étude l'importance de l'implication des entreprises sur des causes dans l'acte d'achat. Elle montre l'impact de l'implication des entreprises dans une cause avec les ventes. Cette question, bien qu'en apparence simple (il faut être une entreprise citoyenne pour être appréciée et donc pour vendre) est en réalité très complexe surtout en France ou la culture du Boycott n'est pas très installée (echec des boycott de Danone, voir article de Robert Zarader et Catherine Malaval dans la revue de la communication sensible). L'étude porte sur le public Américain et révèle que les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la question de la Citoyenneté d'entreprise dans leur acte d'achat.

Cette analyse, du reste bien exposée dans le livre de Caroline Fourest L'entreprise face au Boycott, butte sur le problème du décalage entre le déclaratif et la réalité des comportements. A une question du type "tenez vous compte du comportement d'une entreprise dans votre acte d'achat ?", il apparaît que les consommateurs répondent assez volontier positivement. Est-ce que cette étude parvient à contourner ce problème ? Je ne crois pas. Cela dit, elle reste intéressante car Cone n'en étant pas à sa première étude sur le sujet, les résultats montrent une tendance à la hausse de cette préoccupation chez les consommateurs.

Que nous apprend la Cone Cause Evolution Survey ?

  • 85% des Américains affirment être prêt à changer de marque si des pratiques condamnables d'une entreprise sont révélées.
  • 92% des sondés affirment qu'ils ont une image positive des entreprises qui soutiennent une cause à laquelle ils sont sensibles.
  • 87% des américains sont susceptivles de changer de marque (à qualité/prix égal) si une entreprise est associée à une grande cause (+31% depuis 1993).

Qu'ils tenaient également compte de l'engagement d'une entreprise sur les questions sociales quand il s'agit :

  • Quelle entreprise ils veulent voir faire du business avec leur communauté (86%)
  • Ou postuler pour un job (77%)
  • Quelles actions dans lesquelles investir (66%)

Par contre moins d'un tiers des sondés a affirmé avoir parlé atour de lui des produits d'une entreprise dont ils avaient entendu parlé de l’engagement dans les questions sociales (30% contre 43% en 2004). Peut-être le signe que les entreprises ont saturé leurs publics sur ce sujet…

Par contre, si les consommateurs sont sensibles à cette question, il ne faut pas pour autant le prendre pour des idiots : 90% précisent qu'ils ne soutiendraient une cause que si elle est en lien avec l'entreprise, et que 87% des sondés disent qu'ils souhaitent que les entreprises s'engagent sur des causes là où l'activité a le plus d'impact (en économie on dirait Externalités négatives).

Pour les résultats complets c’est par ici.

jeudi 28 juin 2007

La guerre des contenus : l’avis des top managers

Comme Madame Irma était momentanément indisponible, les gens de chez Accenture ont eu l’idée d’interroger les grands managers de l’industrie des contenus pour tenter de lire l’avenir dans cet univers incertain des contenus. On sait déjà que c’est un enjeu très sensible : qu’ils soient issus des médias traditionnels et déclinés en ligne (le monde, la tribune, radio France…), développés spécialement pour le web par des utilisateurs (Dailymotion, Youtube, WAT…) ou des professionnels (AOL, Yahoo, CNET…) on ne peut que constater que la guerre des contenus est déclarée. En plus de cette bataille sur le front de l’offre, on remarque que l’industrie elle-même est totalement chamboulée, entre les groupes de communication qui investissent dans les contenus et les telcos qui s’impose sur la VOD, les repères se font de plus en plus flous et les frontières de moins en moins étanches. Cette bataille pour obtenir la plus grande part possible du gâteau, les acteurs surfent sur le segment le plus porteur : la vidéo, en témoigne la multiplication des plateformes dédiées comme CNET TV, Telelibre.fr, Canalobs.tv, Joost ou Babelgum.

Que (pré) disent les grands de ce petit monde ?

  • Que la croissance viendra des nouveaux canaux (67%) avec la multiplication de deals pour que les contenus soient accessibles sur tous les supports.

  • Que parmi ces nouveaux canaux vecteurs de croissance, ceux qui suscitent le plus d’espoirs sont le online (89%) et les technologies de la mobilité (73%) qui remportent les suffrages des spécialistes de la musique (même si l’étude montre que personne ne sait qui en bénéficiera).

  • Qu’après les nouveaux canaux, ce sont les contenus qui sont susceptibles de générer de la croissance (21%), notamment la télévision (50%), la publicité avec l’essor de la pub interactive (31%) et les jeux vidéos grâce à des consoles convergentes et connectées (23%).

  • Que les mieux placés pour bénéficier de cette croissance sont les fournisseurs de contenu, talonnés par les acteurs de l’internet et les telcos.

Un des points qui ressort le mieux de l’Accenture Media Content Survey 2006, c’est qu’il y a de fortes divergences de visions. Des divergences par secteurs avec des perceptions et des enjeux très décalés entre les communicants et les créateurs de contenus. Il y a aussi des incertitudes qui se traduisent par des réponses avec 50% des sondés qui pensent une chose et les autres 50% qui pensent le contraire. Rendez-vous dans 5 ans pour les attributions de diplômes de voyants !

lundi 18 juin 2007

Buzz Buzz : les Future Shaper de TNS

TNS s'apprète à dévoiler un nouveau concept : Les Future Shapers. Pour le teasing, voilà un petit film qui invite à se joindre à une conférence virtuelle durant laquelle TNS va dévoiler ce que sont ces fameux Future Shapers.





Alors on a l'eau à la bouche... car la promesse est alléchante : découvrir un nouveau concept bien clinquant pour nos prez, un nouveau genre de consommateur. Quel suspense !

Bon en attendant, nos amis de chez TNS nous ont laissé quelques indices :

"Les Future Shapers, ce sont des millions de consommateurs qui construisent votre avenir et celui de vos marchés.

Présents sur tout le territoire, de tous âges, hommes, femmes, de toutes conditions, ils dessinent le futur de votre activité. A Toulouse, à Paris, à Valenciennes, à La Couvertoirade, en France et ailleurs, ils construisent un monde nouveau. Grâce à eux, vous saurez dès aujourdhui ce que vous réserve l’avenir.

  • Comment agissent-ils ?
  • Comment les identifier ?
  • Quelles sont leurs valeurs ?
  • Comment peuvent-ils vous aider à bâtir aujourd'hui vos succès de demain ?"

Pour ceux que ça intéresse, il est possible de s'inscrire sur le site : www.les-future-shapers.com

Update : pour ceux qui n'ont pas pu y assister, voilà ce que TNS a présenté