Dans mon dernier post, j’ai présenté la hiérarchie des acteurs au sein des réseaux sociaux. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un jugement de valeur et à chaque niveau et à chaque niveau, on compte des internautes de grande valeur. C’est simplement qu’ils ne suscitent, quantitativement, le même intérêt. Cette première approche n’était cependant pas complète, loin s’en faut, car nous en étions restés à une image schématique en deux dimensions. J’aimerais cette fois-ci évoquer, toujours sur les mêmes bases, une autre perspective : la sphère d’influence de ces catégories d’acteurs.
Reprenons donc nos catégories de visibilité, hiérarchisées selon le nombre de liens qui dirigent vers leur support (blog, site, myspace…), et essayons d’observer comment ils interagissent. Comment les messages, les idées et les contenus se diffusent-ils au sein des réseaux sociaux ?
Le niveau 4 est celui qui se compose des internautes dont le support d’expression est « targeté » jusque 100 fois. L’influence dont ils disposent est très inégale mais il apparaît que chacun à son niveau, même le blogueur connu de ses seuls proches, a une sphère d’influence bien que son périmètre soit réduit. Ils peuvent toucher des dizaines de personnes appartenant souvent à une communauté déjà constituée dans l’espace du réel (club, groupe d’amis, associations…).
Le niveau suivant, celui des internautes dont le support est ciblé par plus de 200 liens, ne relève plus du même type d’influence. Ancien niveau 1 dont le blog/site a suscité un véritable début de succès. Dans des sphères d’affinité relativement confidentielles (philatélie, modélisme…), les acteurs de ce niveau peuvent être de véritables références voire des célébrités bénéficiant d’un grand succès d’estime. En terme de périmètre d’influence, on se situe déjà à une autre échelle avec des supports d’expression qui peuvent atteindre plusieurs milliers de visiteurs par semaine et dont la capacité de prescription est assez forte. Moins nombreux que les premiers, ils constituent néanmoins une population importante.
Passons au niveau supérieur pour trouver les « influenceurs » de rang 2. Il s’agit d’une population beaucoup plus réduite mais disposant d’une sphère d’influence assez large. Ce sont par exemple des célébrités du web à une échelle nationale, les kaminis, Loïc Lemeur, etc… Les individus de cette catégorie se distinguent de la plupart des précédents dans la mesure où, à ce niveau, on observe un niveau de professionnalisme généralement plus élevé.
Pour finir, on arrive au Graal des eRP, au sommet de la pyramide, à ceux qui peuvent toucher, et influencer, des centaines de milliers d’internautes. Ils peuvent toucher la quasi intégralité de d’une plateforme de réseau social mais leur influence va bien au delà avec une sphère d’influence d’ampleur internationale. On y trouve des leaders d’opinion déjà établis dans l’univers médiatique traditionnel (politique, artistes, people…), ainsi que de plus en plus de pur produits du net (lonelygirl15, Lila tequila…).Ils débordent de plus en plus le web et fascinent les médias traditionnels qui les invitent volontiers quand ils ne leur accorde pas une chronique ou une rubrique.
Ce phénomène de récupération ressemble un peu au chant du cygne des médias traditionnels qui, dépassés, tentent de s’approprier ces nouvelles vedettes. C’est la logique de l’iceberg, on montre ce qui dépasse, ce qui est saillant et facile mais le décalage se creuse et de plus en plus de gens le savent, ce qui compte c’est ce qui se passe en dessous.
Reprenons donc nos catégories de visibilité, hiérarchisées selon le nombre de liens qui dirigent vers leur support (blog, site, myspace…), et essayons d’observer comment ils interagissent. Comment les messages, les idées et les contenus se diffusent-ils au sein des réseaux sociaux ?
Le niveau 4 est celui qui se compose des internautes dont le support d’expression est « targeté » jusque 100 fois. L’influence dont ils disposent est très inégale mais il apparaît que chacun à son niveau, même le blogueur connu de ses seuls proches, a une sphère d’influence bien que son périmètre soit réduit. Ils peuvent toucher des dizaines de personnes appartenant souvent à une communauté déjà constituée dans l’espace du réel (club, groupe d’amis, associations…).
Le niveau suivant, celui des internautes dont le support est ciblé par plus de 200 liens, ne relève plus du même type d’influence. Ancien niveau 1 dont le blog/site a suscité un véritable début de succès. Dans des sphères d’affinité relativement confidentielles (philatélie, modélisme…), les acteurs de ce niveau peuvent être de véritables références voire des célébrités bénéficiant d’un grand succès d’estime. En terme de périmètre d’influence, on se situe déjà à une autre échelle avec des supports d’expression qui peuvent atteindre plusieurs milliers de visiteurs par semaine et dont la capacité de prescription est assez forte. Moins nombreux que les premiers, ils constituent néanmoins une population importante.
Passons au niveau supérieur pour trouver les « influenceurs » de rang 2. Il s’agit d’une population beaucoup plus réduite mais disposant d’une sphère d’influence assez large. Ce sont par exemple des célébrités du web à une échelle nationale, les kaminis, Loïc Lemeur, etc… Les individus de cette catégorie se distinguent de la plupart des précédents dans la mesure où, à ce niveau, on observe un niveau de professionnalisme généralement plus élevé.
Pour finir, on arrive au Graal des eRP, au sommet de la pyramide, à ceux qui peuvent toucher, et influencer, des centaines de milliers d’internautes. Ils peuvent toucher la quasi intégralité de d’une plateforme de réseau social mais leur influence va bien au delà avec une sphère d’influence d’ampleur internationale. On y trouve des leaders d’opinion déjà établis dans l’univers médiatique traditionnel (politique, artistes, people…), ainsi que de plus en plus de pur produits du net (lonelygirl15, Lila tequila…).Ils débordent de plus en plus le web et fascinent les médias traditionnels qui les invitent volontiers quand ils ne leur accorde pas une chronique ou une rubrique.
Ce phénomène de récupération ressemble un peu au chant du cygne des médias traditionnels qui, dépassés, tentent de s’approprier ces nouvelles vedettes. C’est la logique de l’iceberg, on montre ce qui dépasse, ce qui est saillant et facile mais le décalage se creuse et de plus en plus de gens le savent, ce qui compte c’est ce qui se passe en dessous.
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